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Actualités archivées du GGRE

Sommaire des actualités archivées du GGRE

Article édité en janvier 2023

Jouer sur tablette :
est-ce anodin pour l’écriture ?



Nos jeunes enfants jouent de plus en plus sur tablette et smartphone, ce qui n’est pas sans conséquences sur la façon dont ils vont manipuler leurs crayons.

De nombreux adolescents semblent être nés avec un téléphone greffé au bout de la main tant ils sont habiles dans leur manipulation… et ils sont désormais équipés de plus en plus jeunes. On s’émerveille souvent de la capacité de nos chers bambins à utiliser des outils technologiques dernier cri avant même de savoir lire. Maintenant que les écrans ont envahi les domiciles, les plus jeunes sont capables de manier les tablettes et les smartphones, de se rendre sur Youtube pour écouter leurs chansons ou regarder leurs dessins animés favoris. Plus grands, ils jouent avec dextérité sur leurs écrans tactiles. Mais si leurs mains et leurs doigts se sont adaptés, ils ont malheureusement perdu en habileté pour tout ce qui concerne l’écriture : leurs doigts scrollent plus souvent sur les tablettes tactiles qu’ils ne jouent à construire ou ne façonnent de la pâte à modeler. Les dessins et les coloriages ont moins la cote et quand vient le temps d’apprendre à écrire, les doigts manquent d’exercice et peinent à tenir leur crayon.



Une main toute molle

Danièle Dumont, docteure en sciences du langage, décrit le syndrome de la « main molle » comme un phénomène nouveau et de plus en plus fréquent : l’abus de tablettes chez les plus jeunes « altère la dernière articulation de l'index qui, trop sollicitée et sollicitée trop tôt, en vient à se plier à l'envers. Plus tard, ils utilisent des tablettes qu'ils tiennent des deux mains en jouant de leurs pouces pour activer les touches. Le pouce devient alors extrêmement flexible au détriment du tonus nécessaire pour tenir aisément un crayon. » Ainsi, « leur pouce a du mal à se plier fermement pour tenir le crayon en appui sur le côté du majeur et leur index se retourne parfois de sorte qu'ils n'arrivent pas à bloquer le crayon correctement, voire sans douleur. Crispés sur leur crayon pour compenser, les enfants sont tendus et stressés. Leur main en poing recouvre l'écriture et ils ne voient pas ce qu'ils font. Ils écrivent d'un mouvement de l'épaule au lieu d'écrire d'un mouvement des doigts. »

Ecrire sur tablette (ou ordinateur) : une solution ?

Face à ces difficultés, les enseignants (ou les parents) peuvent être tentés de proposer à l’enfant de passer à l’écriture sur tablette ou sur ordinateur. Celui-ci est généralement ravi car cette proposition a tout l’air d’un jeu à ses yeux : le voilà désormais autorisé à utiliser à l’école les outils tant désirés. Les parents sont soulagés car le sujet délicat de l’écriture est écarté. Tant pis, pensent-ils, si le graphisme de leur enfant ne progresse pas davantage, ni en lisibilité ni en vitesse. L’usage de l’informatique apparaît comme une séduisante alternative. Ce que les parents ne savent pas, c’est que l’écriture est une compétence très difficile à acquérir qui demande un entraînement constant. Faute d’exercice, le graphisme de l’enfant se détériore peu à peu.
En tant que graphothérapeutes, nous sommes régulièrement confrontés aux difficultés d’enfants qui, pour résoudre une écriture laborieuse, sont passés à l’écriture tapuscrite… et des parents un peu dépités de constater que l’écriture de leur enfant a régressé avec le temps. Or il s’avère très compliqué de faire marche arrière et de revenir à l’écriture manuscrite après la tablette ou l’ordinateur.

L’apprentissage de l’écriture est l’un des plus difficiles

Certes, le passage par le clavier informatique apporte un soulagement temporaire mais l’écriture est une compétence durement acquise par l’homme il y a 5000 ans environ. Est-il judicieux de priver un enfant de cette compétence parce que, à un moment donné, écrire est assez difficile pour lui ? Une des fonctions de l’écriture est de communiquer, mais c’est aussi une compétence qui nous inscrit dans une culture, nous permet de laisser une trace, structure notre pensée et entraîne la motricité fine qui pourra être nécessaire plus tard pour jouer d’un instrument, manier un pinceau ou bricoler…
Passer à l’écriture sur tablette ou sur ordinateur peut être judicieux pour un enfant qui rencontre des difficultés particulières, mais il s’agit là d’un choix complexe dont les avantages et les inconvénients doivent être soigneusement évalués et soupesés. La tablette ne devrait pas remplacer le crayon… et réciproquement. Il s’agit d’outils différents et complémentaires fondamentalement utiles à tous dans le monde d’aujourd’hui.

https://www.huffingtonpost.fr/life/article/vaincre-la-main-molle-cette-maladie-des-tablettes-qui-empeche-les-enfants-de-bien-tenir-un-crayon_119364.html

Article édité en Mai 2022

Aux origines de la graphothérapie...



On reste souvent admiratif devant les belles lettres et cartes postales de nos ancêtres. Les difficultés d’écriture seraient-elles apparues avec l’avènement des écrans et des claviers ? Pas vraiment… Les origines de la graphothérapie s'appuient sur les travaux et l'expérience de plusieurs médecins et enseignants parmi lesquels on peut citer Julian de Ajuriaguerra, Robert Olivaux et Adeline Gavazzi-Eloy. A partir des années 1950, ceux-ci ont développé des techniques pour aider ceux qui rencontrent des difficultés d’écriture à trouver ou à retrouver une écriture fluide, aisée, lisible, soignée et suffisamment rapide. D’où vient cette discipline et qui sont donc les "grands noms" qui lui ont donné naissance ?

A l’origine : Julian de Ajuriaguerra
Neuropsychiatre et psychanalyste français d’origine espagnole, Julian de Ajuriaguerra s’installe en France dans les années 1930. En s’intéressant au développement de l'enfant, cet enseignant et chercheur insatiable devient le précurseur de la psychomotricité française. Ses travaux le conduisent à étudier les désordres psychomoteurs et les troubles de l’écriture, mais aussi la dyslexie. Dans les années 1960, il participe à la mise en place d’une consultation hospitalière de graphothérapie destinée aux enfants et aux adolescents à Paris. Il crée également la première échelle d’évaluation de la dysgraphie. Ses ouvrages sur l’écriture de l’enfant et la rééducation de l’écriture sont toujours des références pour les graphothérapeutes.



Le père de la graphothérapie française : Robert Olivaux
Les travaux d’Ajuriaguerra seront repris et approfondis par le graphologue, docteur en psychologie et psychanalyste Robert Olivaux. Passionné par l’écriture, celui-ci développe une méthode de rééducation, qui s’appuie sur de solides bases en graphologie dans une approche pédagogique, humaniste et respectueuse de chacun. Il considère que le rôle du graphothérapeute est d’amener l’enfant à « être bien dans son écriture » comme on peut l’être « dans sa peau ». Il fonde la première Association de graphothérapeutes diplômés de la Société Française de Graphologie en 1966. Celle-ci évoluera pour former le GGRE(Groupement des Graphothérapeutes Rééducateurs de l’Ecriture), dont il est membre d’honneur. Car Robert Olivaux a récemment fêté… ses cent ans !

Les travaux plus récents relatifs à la graphothérapie
La graphothérapie est une discipline qui évolue, se renouvelle, s’enrichit de nouvelles connaissances et approches. Elle s’adapte aux scripteurs et s’intéresse aux découvertes scientifiques les plus récentes, comme celles concernant les neurones miroirs ou les réflexes archaïques.

De nombreux professionnels ont apporté leur pierre à l’édifice de notre spécialité. Nous ne pouvons achever ce bref tour de table sans parler de la contribution d’Adeline Gavazzi-Eloy, enseignante et graphothérapeute, et de son groupe de travail qui ont développé une approche originale : l’Approche Dynamique de l’Écriture, accompagnée d’un outil d’évaluation et de diagnostic des difficultés de l’écriture (l’échelle ADE). Le GGRE mène également depuis plusieurs années des travaux sur l’évaluation de la vitesse de l’écriture chez les enfants et les adolescents. Mais ceci est une autre histoire dont nous reparlerons prochainement…


Article édité en Décembre 2021

Le métier de Graphothérapeute :
rôle, formation et débouchés



Le métier de graphothérapeute est un métier d’écoute, d’analyse et d’accompagnement. Son activité est dédiée à la rééducation de l’écriture de ses patients (enfants, adolescents ou adultes) afin que ceux-ci trouvent ou retrouvent une écriture lisible et un geste graphique aisé.

Découvrez notre métier et le déroulement de nos prises en charge, et, si vous souhaitez devenir graphothérapeute, les formations et modalités pour exercer cette profession.



1/ Le rôle du graphothérapeute
Rééduquer les troubles de l’écriture
Le graphothérapeute est un professionnel de la rééducation des troubles de l'écriture et de la prise en charge de la dysgraphie.

Il accompagne les personnes souffrant d’une écriture en difficulté, voire dysgraphique, c’est-à-dire une écriture qui ne donne pas satisfaction, ce qui peut se manifester de différentes façons :
● L’écriture est difficilement lisible, voire illisible.
● Elle n’est pas suffisamment rapide.
● Elle manque de soin.
● Ecrire peut être à l’origine de douleurs dans la main, le poignet ou le bras.

(Re)trouver une écriture efficace
Le rôle du métier de graphothérapeute est d’identifier ces difficultés et d’effectuer un bilan du potentiel et des difficultés de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte face à l’écriture, puis d’apporter un suivi personnalisé au moyen de techniques et d’exercices qui aideront le patient à trouver ou retrouver une écriture efficace. Une écriture efficace est une écriture lisible et suffisamment rapide pour l’âge et le niveau de celle ou de celui qui écrit. Elle ne doit être ni douloureuse, ni fatigante.

Un accompagnement adapté à chaque patient
Des difficultés d’écriture peuvent apparaître tout au long de la vie. Le graphothérapeute peut ainsi être amené à intervenir auprès de personnes de tous âges : enfants, adolescents ou adultes. Il adapte la rééducation à ses patients et la mène dans le respect de leur personnalité. Une thérapie dont les bénéfices peuvent dépasser le cadre strict de l’écriture L’écriture est une compétence transversale, indispensable dans le système scolaire. C’est par l’écrit que l’élève est majoritairement évalué tout au long de sa scolarité. Elle lui permet :
● de communiquer,
● d’exprimer sa pensée,
● de laisser une trace de lui-même,
● de participer à une culture collective, donc de s'intégrer au groupe social.

Il n’est pas rare que les bénéfices de la rééducation dépassent le strict cadre strict de l’écriture et aident l’enfant à améliorer son estime de soi.

2/ Le déroulement d’une séance de graphothérapie
Après avoir établi le bilan graphomoteur, le graphothérapeute adapte sa prise en charge au patient. Au cours des séances, il s’appuie sur différents outils et techniques, issus notamment des travaux du Docteur Julian Ajuriaguerra (neuropsychiatre et psychanalyste), de Robert Olivaux (graphologue et graphothérapeute) et d’Adeline Eloy (enseignante et graphothérapeute).

Il peut intervenir de manière indépendante à la demande du patient ou s’inscrire dans un accompagnement global. Il opère dans ce cas de façon conjointe avec d’autres professionnels (médecin, psychologue, orthophoniste, enseignant, etc.) et en collaboration avec les parents lorsqu’il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent. Une séance de graphothérapie dure en moyenne 45 à 50 minutes à raison d’une fois par semaine. La prise en charge s’étend généralement sur plusieurs mois selon les difficultés du patient et sa progression dans le parcours de rééducation.


3/ Les formations à la graphothérapie
Choisir une formation sérieuse aux différentes techniques et approches
La formation à la graphothérapie s’adresse le plus souvent à des personnes en reconversion professionnelle disposant ou non d’un bagage dans ce domaine. Le métier de graphothérapeute est non conventionnel, c’est-à-dire que le diplôme n’est actuellement pas reconnu par l’Etat. Pour exercer de façon professionnelle et pouvoir faire preuve de compétences éprouvées, il est important d’être rigoureux, de choisir une formation solide aux différentes techniques et approches et de toujours intervenir dans le respect du patient. La formation du GGRE, certifiée Qualiopi et déclarée au rectorat de Paris Le GGRE propose une formation de deux ans comprenant :
● Un stage de suivi d’une rééducation en milieu professionnel
● La rédaction d’un mémoire

Notre diplôme est un diplôme d'enseignement supérieur privé déclaré au rectorat de Paris et certifié Qualiopi. Cette certification est un gage de qualité pour l'exercice futur de votre activité de graphothérapeute. Toutes les personnes qui suivent notre formation ont une même base de connaissances : quand elles ne sont pas graphologues elles-mêmes, elles bénéficient d’une formation de sensibilisation à la graphologie. Ce module préliminaire permet de disposer d’un socle de notions solides pour l’observation fine de l’écriture.

En outre, les graphothérapeutes formés par le GGRE utilisent l’échelle d’évaluation ADE, (Approche Dynamique de l’Ecriture) développée sous la direction d’Adeline Eloy. Cet outil récent permet d’effectuer une analyse fine de l’écriture et de définir les différents axes de la rééducation. La formation dispensée par le GGRE aborde également largement la psychologie de l’enfant et de l’adolescent, indispensable à la compréhension et à la prise en compte globale de la personnalité des patients.


4/ Les débouchés et lieux d’exercice du graphothérapeute
Le graphothérapeute exerce généralement en profession libérale. Il peut intégrer un cabinet privé ou une structure regroupant différents professionnels tels que des orthophonistes ou des psychomotriciens.Outre l’accompagnement de personnes ayant une écriture dysgraphique, il peut être amené à intervenir auprès d’individus victimes d’accidents ou touchés par une pathologie dégénérative.

Vous souhaitez en savoir plus sur notre métier ou notre formation ? Prenez contact avec le GGRE. Nous serons ravis de pouvoir vous apporter des renseignements complémentaires.


Article édité en Juillet 2021

Graphologie et graphothérapie :
quelles différences ?

La graphologie et la graphothérapie ont en commun l’écriture. Si la première discipline s’attache à interpréter le lien entre l’écriture et la personnalité de son auteur, la seconde vise à rééduquer le geste graphique.



1. A l’origine des deux disciplines : l’écriture

Au même titre que l’iris de l’œil, les empreintes digitales ou les oreilles, l’écriture manuscrite est propre à chacun d’entre nous et permet de nous différencier des autres.

S’il s’agit bien entendu d’un véritable outil de communication, l’écriture est unique en ce sens qu’elle reflète l’identité de chaque individu : nous structurons et transmettons notre pensée par l’écrit comme une représentation de nous-mêmes. Depuis l’origine de l’humanité, l’écriture permet ainsi de laisser une trace : les hommes préhistoriques gravaient déjà des symboles dans la roche… Ecrire est le propre de l’homme et résulte du besoin inné de laisser des traces, de communiquer, de s’exprimer.



Le gribouillis de l’enfant est la première trace que l’être humain dépose sur le papier. Lorsque nous apprenons à écrire, nous appliquons le modèle calligraphique auquel nous allons progressivement apporter des modifications spontanées en fonction de notre personnalité.



Si l’écriture se stabilise au terme de l’apprentissage scolaire, elle va continuer d’évoluer tout au long de notre vie. Selon les humeurs, les doutes et les épreuves personnelles rencontrées, chacun apporte ses propres modifications au modèle enseigné. Ce sont ces modifications qui sont analysées en graphologie.


2. La graphologie : l’étude de la personnalité

La graphologie est une science humaine qui consiste à étudier la personnalité de l’auteur d’un texte. En effet, comme le peintre met sa patte personnelle dans ses tableaux, l'auteur met sa patte dans ses écrits : son écriture est parsemée d’indices sur sa personnalité.

Lors d’une séance de travail, le graphologue observe l’écriture sans s’attacher au sens des mots, que parfois même, il ne lit même pas. Il va d’abord décrire le contexte général de l’écriture, puis ses spécificités (taille des lettres, espace entre les lettres et les lignes, inclinaison de l’écriture, etc.). Ces dernières seront toujours interprétées en fonction du contexte général pour comprendre la personnalité de l’auteur. Les analyses graphologiques peuvent être utiles dans le cadre d’un recrutement professionnel, d’une recherche d’orientation ou même d’un travail sur soi…


3. La graphothérapie : la rééducation de l’écriture

La graphothérapie, également appelée rééducation de l’écriture, est destinée aux enfants, adolescents et adultes qui sont en difficulté avec leur écriture. Ces difficultés peuvent se traduire par des problèmes de lisibilité, de lenteur ou de douleurs à la main ou au bras.

La mission du graphothérapeute n’est pas de modifier radicalement leur écriture pour la conformer à un modèle idéal, mais de les aider à produire une écriture satisfaisante pour eux-mêmes et pour ceux qui les lisent : une écriture lisible, aisée, suffisamment rapide et qui leur correspond afin qu’ils en soient fiers et heureux. La graphothérapie est bien une thérapie de l'écriture, et non une thérapie par l’écriture, bien qu'une amélioration de cette dernière puisse participer au bien-être de l’individu.

La discipline s’appuie sur les travaux du Professeur Julian de Ajuriaguerra (1911-1993), neuropsychiatre et psychanalyste, qui s'est intéressé au développement de l'enfant et aux troubles de l'écriture dès les années 1960. Ses travaux ont été repris et enrichis par Robert Olivaux, psychologue et graphologue, qui a développé une méthode basée sur une écoute individuelle et la détente du geste graphique. Il s’agit de libérer le geste afin d’écrire avec souplesse et fluidité. Plus récemment, le groupe de recherche EnnéADE mené par Adeline Gavazzi-Eloy a développé l’échelle de vigilance ADE, un outil d’évaluation inspiré des travaux sur l’approche dynamique de l’écriture.

Pour Caroline Baguenault, présidente du Groupement des Graphothérapeutes-Rééducateurs de l’Écriture, « de solides connaissances de l’observation de l’écriture permettent de comprendre comment les différents facteurs de l’écriture (trait, forme, espace et mouvement) interagissent entre eux. Les outils dont nous disposons en tant que graphothérapeutes nous permettent d’analyser les dysfonctionnements de l’écriture et d’y apporter des solutions adaptées. »

La pratique des membres du GGRE est basée sur cette méthode personnalisée et bienveillante impliquant trois acteurs à parts égales : le scripteur, son écriture et le graphothérapeute.




4. La graphologie et la graphothérapie au cœur du GGRE

Le GGRE se distingue des autres groupements de spécialistes grâce à une mise en commun des deux disciplines : graphologie et graphothérapie.

L’ensemble de nos membres et des professionnels formés au sein de notre organisme, dispose d’une connaissance approfondie de l'observation de l'écriture, de ses facteurs d’évolution et de l’origine des difficultés. Certains d’entre nous sont par ailleurs graphologues.

Nos connaissances en graphologie sont précieuses. En pratiquant une observation fine de l'écriture, nous sommes en mesure de considérer l’écriture dans son ensemble, d’identifier les points forts et les difficultés des patients, et de les accompagner tout en respectant leur spécificité et leur sensibilité.


Article édité en Juillet 2020

Le GGRE obtient la certification Qualiopi pour ses actions de formation à la graphothérapie

Nous sommes fiers de vous annoncer qu’au terme d’une démarche engagée depuis novembre 2019, le GGRE a obtenu la certification Qualiopi le 10 juillet 2020 pour ses actions de formation à la graphothérapie.

Outre la possibilité pour nos élèves de continuer à obtenir des financements pour suivre notre formation, cette certification est un gage de qualité dans l'exercice futur de leur activité de graphothérapeute.

Le GGRE, un organisme de formation référencé au Datadock depuis 2017
Avant janvier 2017, seule une déclaration d’activité auprès de la Direction Régionale des Entreprises de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (Direccte) était nécessaire pour exercer une activité de formation et prétendre à un financement de la part des organismes financeurs. Afin de renforcer la qualité des organismes de formation, le Datadock (base de données sur la formation professionnelle) a depuis été mis en place. Ainsi, depuis janvier 2017, seuls les organismes déclarés à la Direccte et référencés au sein de Datadock pouvaient permettre à leurs apprenants de bénéficier des financements publics. Le GGRE avait obtenu en juillet 2017 son référencement au sein de Datadock.



Qualiopi, une marque de certification qualité

A partir du 1er janvier 2022, les prestataires de formation devront obligatoirement être certifiés Qualiopi (et toujours déclarés à la Dirrecte) pour prétendre à ces financements. La certification Qualiopi se substitue à Datadock. Elle est basée sur le Référentiel National (ou RNQ ).

Ce référentiel national unique a pour objectif d’attester et d’harmoniser la qualité de l’offre de formation professionnelle à travers des modalités d’audit communes pour tous les prestataires et de proposer une plus grande lisibilité de l’offre de formation auprès des parties prenantes (bénéficiaires, financeurs, entreprises).

Gage de qualité de notre formation à la graphothérapie Le RNQ comporte 7 critères qualité divisés en 32 indicateurs précisant les process.

L’ensemble de ces critères a pour objectif de :
• Favoriser l’information au public et la transparence dans la mise en œuvre des actions de formation
• Garantir la qualité et le sérieux de la formation dans l’optique d’une insertion professionnelle réussie

En garantissant le respect de ces 7 critères, la certification Qualiopi atteste la qualité et le sérieux de notre formation. Elle est l’issue d’un long processus d’audit qui nous a permis de renforcer le professionnalisme de notre offre.

Les conditions de la certification du GGRE par l’AFNOR Contrairement à la démarche Datadock, qui reposait sur une auto-déclaration en ligne par l’organisme de formation et sur la production d’un certain nombre de documents, Qualiopi se base sur une démonstration à un organisme certificateur des processus opérationnels à l’appui des documents présentés. Nous avons confié la mission de certification à l’AFNOR.

La durée de validité de la certification Qualiopi est de 3 ans. Elle a exceptionnellement été prolongée d’une année en raison de la crise sanitaire pour tous les organismes certifiés avant le 31 décembre 2020. Nous sommes donc certifiés jusqu’au 9 juillet 2024, avec un audit de surveillance intermédiaire et un audit de renouvellement à l’issue de cette période.

En plus d’être déclarés comme établissement d’Enseignement Supérieur Privé auprès du rectorat de Paris, nous sommes donc désormais un organisme de formation professionnelle certifié Qualiopi. Une corde de plus à notre arc… et un gage de qualité supplémentaire pour celles et ceux qui décident de se former à la graphothérapie au GGRE.


1/Qualiopi est une marque déposée à l’INPI. Son utilisation est soumise à l’obtention de la certification délivrée par un organisme certificateur.
2/Le RNQ est défini par le décret n° 2019-565 du 6 juin 2019.
3/Organisme certificateur lui-même autorisé par le COFRAC (Comité français d’accréditation) à engager des activités de certification sur la base du Référentiel National Qualité.


Article édité en Mars 2021

L’écriture des enfants a-t-elle été impactée par le confinement ? Les graphothérapeutes sonnent l’alerte.

Il y a tout juste un an, la France a été confinée entre les mois de mars et mai afin de tenter d’endiguer la pandémie de COVID-19. Cette mesure inédite s’est accompagnée de la fermeture des établissements scolaires. C’est donc à l’intérieur des domiciles que les élèves et les étudiants ont poursuivi tant bien que mal leurs apprentissages et leurs études.

Entre isolement et fracture numérique, les conséquences sur les élèves et les étudiants ont été nombreuses et variées, souvent liées au milieu social et aux conditions de vie des familles. Il en est une à laquelle nous, graphothérapeutes, sommes particulièrement sensibles : les difficultés d’écriture. En effet, nous recevons désormais en rééducation un certain nombre de jeunes enfants d’âge primaire dont l’apprentissage écrit a été contrarié par l’absence d’école. Ces difficultés sont particulièrement présentes chez les enfants qui sont actuellement en CE1.

En mars 2020, les enfants scolarisés en primaire ont été renvoyés chez eux et la poursuite de leur scolarité remise aux bons soins de leurs parents, souvent eux-mêmes en télétravail, avec l’aide réelle mais à distance de leurs enseignants. Chacun, parent ou enseignant, a fait du mieux qu’il a pu avec les moyens du bord.




En mars 2020, les enfants scolarisés en primaire ont été renvoyés chez eux et la poursuite de leur scolarité remise aux bons soins de leurs parents, souvent eux-mêmes en télétravail, avec l’aide réelle mais à distance de leurs enseignants. Chacun, parent ou enseignant, a fait du mieux qu’il a pu avec les moyens du bord.

Pour les enfants de CP, l’apprentissage de la lecture, entamé quelques mois plus tôt, s’est poursuivi à la maison avec l’aide des parents… mais celui de l’écriture exige d’autres compétences : il faut savoir tenir correctement son crayon, bien placer la main, réaliser les lettres dans le bon sens, apprendre à les lier entre elles… Apprendre à écrire est long et difficile et requiert de l’attention, de la précision, des démonstrations, de l’entraînement, de la régularité et de l’autonomie. Stoppés dans leur apprentissage de l’écriture, certains enfants se sont trouvés en décalage avec les exercices habituellement demandés à cette période de l’année. Les quelques jours de retour à l’école au mois de juin ne leur ont pas suffi pour rattraper leurs éventuels retards.

Après les vacances d’été, ces mêmes enfants sont entrés en CE1 avec des niveaux extrêmement disparates. Certains d’entre eux avaient progressé sur leur lancée tandis que d’autres avaient accumulé presque six mois de retard, et parfois même régressé. Ce retard est particulièrement sensible en ce qui concerne l’écriture. Pourtant, les programmes scolaires n’ont pas été allégés en CE1 et ils ne tiennent aucunement compte des lacunes de certains élèves liées à l’absence d’école. Là encore, les enseignants font ce qu’ils peuvent pour tenter d’assurer le programme officiel sans laisser d’enfants sur le côté.

Ecrire est un acte complexe. Les enfants de CE1 dont l’écriture n’aura pas acquis le niveau nécessaire risquent d’être pénalisés dans les années qui viennent où on leur demandera plus d’aisance et de rapidité. Il est important de les soutenir et de les accompagner pour leur éviter un décalage trop important au regard des attentes scolaires, car les mois confinés risquent de peser plus lourd que prévu sur leur scolarité.




Article édité en Avril 2021

L’importance de l'écriture manuscrite chez l’enfant une nouvelle fois démontrée dans une étude*.

« Les mouvements induits par l’écriture manuscrite, à la fois délicats et soigneusement contrôlés, contribuent à activer les zones du cerveau liées à l#apprentissage», ont écrit les auteurs. "Aucune preuve de tels schémas d'activation n'a été constatée lors de l'utilisation d'un clavier."

Alors que les temps d’écrans n’ont cessé d'augmenter depuis les 10 dernières années, que les programmes scolaires se digitalisent et que les compétences technologiques sont cruciales pour intégrer le marché de l’emploi, la neuroscientifique Audrye van der Meer rappelle qu’un environnement d'apprentissage optimal doit inclure les deux disciplines : - L’écriture manuscrite pour le #developpementcognitif et le savoir-être (altruisme, esprit critique, travail en collectif, etc.) grâce à l'activation de différentes zones cérébrales lors du geste graphique - L’écriture à l’ordinateur pour favoriser l’apprentissage technologique * ”The Importance of Cursive Handwriting Over Typewriting for Learning in the Classroom”, Université des sciences et des technologies, Trondheim, Norvège




Article édité en décembre 2022

Difficultés à écrire : quel regard portons-nous sur l’écriture de l’enfant ?



Mettre en place une rééducation de l’écriture, c’est accompagner l’enfant avec bienveillance dans ses difficultés à écrire. A chaque séance de graphothérapie, nous le recevons tel qu’il est, le rassurons lui et ses parents.

Lorsque nous, graphothérapeutes, recevons un enfant avec ses parents à l’occasion d’un bilan graphomoteur, nous savons que l’enfant nous expose ses difficultés et ses appréhensions liées à l’écriture. Cette dernière étant une compétence transversale, les difficultés graphiques entravent sa scolarité. En effet, l’écriture concerne la très grande majorité des matières scolaires de l’école primaire jusqu’au lycée. Et comme elle est le reflet de la personnalité autant que des émotions, les commentaires négatifs sur l’écriture atteignent profondément l’enfant ou le jeune. En d’autres termes, plus il s’entend dire que son écriture ne convient pas, plus il perd confiance... et plus son écriture s’abîme en même temps que lui. L’enfant qui pousse avec ses parents la porte de nos cabinets est atteint dans son estime de soi.



Aucun enfant ou adolescent ne fait exprès d'écrire "mal"

L’enfant à qui ses enseignants ou ses parents demandent de "mieux" écrire fournit déjà tous les efforts dont il est capable ; qu’il s’agisse de lisibilité, de soin ou de vitesse du graphisme.
En tant que graphothérapeutes, nous sommes conscients des conséquences et des difficultés d’une écriture dysgraphique. C’est la raison pour laquelle la bienveillance est au cœur de l’accueil que nous réservons à l’enfant, sans jugement ni à priori vis-à-vis de son graphisme et des efforts qu’il pourrait faire ou ne pas faire. Nous savons que le jeune a « mal à son écriture ». A nous de le rassurer en lui permettant de croire en lui et en lui ouvrant la porte vers le progrès.

La rééducation de l’écriture que nous mettons en place est toujours personnalisée

Elle consiste à l’accompagner avec des techniques différentes et performantes sur le chemin d’un graphisme efficace, c’est-à-dire lisible, soigné, suffisamment rapide pour son âge et qui ne soit pas douloureux au niveau de la main ni du bras. Au fil des séances, nous l’aidons ainsi à transformer le regard qu’il porte sur lui-même et sur son écriture. En même temps qu’il comprend comment fonctionne l’écriture, l’enfant perçoit mieux ce qui lui est demandé. Nous l’aidons à mettre en place des mouvements plus adaptés : il réussit progressivement là où il échouait.
La rééducation de l’écriture permet ainsi de transformer un cercle vicieux (la lente détérioration du graphisme) en cercle vertueux… En lui naît alors le plaisir de réussir à produire une écriture efficace, qui lui ressemble et dont il peut être fier.



Article édité en Novembre 2021

A l’heure du numérique,
pourquoi écrire à la main reste primordial ?

L’écriture est née il y a 6000 ans en Mésopotamie. C’est son apparition qui définit la fin de la Préhistoire et l’entrée de l’humanité dans l’Histoire, car elle permet de conserver la trace des événements et fait entrer les peuples dans le temps. Aujourd’hui et depuis que l’enseignement est devenu obligatoire en 1882, les enfants apprennent à écrire à la main vers l’âge de six ans, au moment de leur entrée à l’école primaire. Une compétence extraordinaire qui, en dépit de l’avènement du numérique et des claviers, reste primordiale. Pourquoi ? Parce qu’elle a de nombreuses fonctions dont nous n’avons souvent pas conscience…

Le dictionnaire Larousse définit l’écriture comme une « représentation de la parole et de la pensée par des signes graphiques conventionnels. » Il la décrit également comme un « système de signes graphiques servant à noter un message oral afin de pouvoir le conserver et/ou le transmettre. » Que cache cette définition rigoureuse et quelles sont les différentes fonctions de l’écriture manuscrite ?

Ecrire pour communiquer
C’est sa fonction la plus évidente : écrire nous permet de communiquer avec les autres en envoyant une lettre ou une carte postale (ce qui, depuis que nous avons des smartphones en poche, est de plus en plus rare) ou communiquer avec soi en prenant des notes ou en écrivant un brouillon. Sur écran, mais d’autant plus sur papier, l’écriture est donc un outil que nous utilisons pour transmettre un message de manière lisible et avec une mise en page conforme et adaptée.

Ecrire pour retranscrire sa pensée et s’exprimer
Mais écrire, c’est aussi retranscrire sa pensée et s’exprimer. C’est la fonction « instrumentale » de l’écriture, outil de langage et d’expression. L’écriture rend lisible la pensée. Plusieurs études récentes montrent également pourquoi écrire à la main est primordial : en plus de nous permettre de produire un message porteur de sens, l’écriture manuscrite nous aiderait à mieux construire et structurer notre pensée.



Ecrire pour se représenter sur la feuille
Chaque écriture est unique, parce qu’elle est le reflet de la personnalité de celui (ou de celle) qui la produit, de ce qu’il (ou elle) est et de ses aspirations. Ecrire à la main, c’est en effet se projeter soi-même sur la feuille, se donner à voir au regard de l’autre, laisser une trace de soi. C’est la raison pour laquelle il est important de ne pas jeter le discrédit sur une écriture d’enfant ou d’adolescent, au risque que celui-ci se sente atteint personnellement par les critiques sur ses productions écrites

Ecrire pour s’inscrire dans une culture collective
L’écriture permet enfin de partager et de participer à la culture de l’écrit, source de savoir, d’art et d’émotion en respectant les codes transmis par les générations passées, en s’insérant dans une culture et en devenant soi-même auteur. Quel beau programme !

Bien sûr, pour que l’écriture manuscrite remplisse ces différentes fonctions, elle doit être lisible et suffisamment rapide, la vitesse d’écriture s’évaluant selon de l’âge de celui ou de celle qui écrit. Cela impose un geste habile et économe en énergie, une gestion satisfaisante de l’espace, de l’autonomie…

Le premier pas vers l’autonomie se fait dès que le scripteur s’est détaché du dessin des lettres et a mis en place des automatismes. Autant de difficultés potentielles que peuvent rencontrer les enfants au cours de leur apprentissage de l’écriture cursive. En tant que spécialistes de l’écriture, nous, graphothérapeutes, portons une attention particulière à ces éventuels obstacles. Mais ceci est une autre histoire…




Article édité en Janvier 2021

Votre enfant ne fait pas exprès d'écrire "mal".

L'écriture est une compétence transversale. Ecrire est à la fois un geste, un langage et un acte, qui engage l'enfant tout entier. Dès son plus jeune âge, elle concourt à son développement et à sa socialisation.

Le rôle du graphothérapeute est de l'aider à adopter une écriture qui lui permette :
• De représenter sa pensée et de s'exprimer
• De communiquer
• De laisser une trace de lui-même
• De participer à une culture collective, donc de s'intégrer à un groupe

Nous sommes à votre écoute pour toute question concernant la mise en place d'une graphothérapie.




Article édité en Décembre 2020

Plusieurs études ont démontré l’importance d’apprendre l’écriture manuscrite et ses effets bénéfiques :


Le cerveau apprend et retient mieux les informations lorsqu'on écrit à la main de façon cursive (étude de l'Université des sciences et technologies de Norvège).

- L'écriture manuscrite active des zones de cerveau qui jouent un rôle important dans le fonctionnement de la mémoire et l’intégration de nouvelles informations

- Ecrire à la main provoque des interconnexions cérébrales qui favorisent le développement d’activités linguistiques plus complexes (connaissance des règles orthographiques, rédaction de textes complets, etc.) Plus d'informations dans cet article de Groupe PSYCHOLOGIES #écriture #graphothérapie




Article édité en Août 2021

7 raisons de se former au GGRE

Vous souhaitez faire évoluer votre carrière ou vous reconvertir professionnellement ? Le GGRE propose une formation diplômante de 2 ans, dispensée au sein de ses centres à Lyon et Paris, pour exercer en tant que graphothérapeute-rééducateur de l’écriture. Si vous vous demandez pourquoi vous devriez vous former auprès du GGRE, découvrez les atouts de notre formation en 7 points.

1. Intégrer une formation certifiée Qualiopi
Gage du sérieux de notre enseignement, notre formation diplômante est déclarée auprès du Rectorat de Paris et certifiée Qualiopi. Cette reconnaissance permet une prise en charge totale ou partielle du coût de la formation.

2. Savoir observer l’écriture
Les graphothérapeutes formés au GGRE doivent disposer d’un enseignement de base en graphologie. Ainsi, sauf si vous pratiquez déjà en tant que graphologue, vous serez sensibilisé à l’observation fine de l’écriture, un prérequis important pour l’exercice de notre profession.

3. Suivre un enseignement pluridisciplinaire
Notre enseignement est riche, varié et adapté à l'exercice de notre profession : nous faisons intervenir non seulement des graphothérapeutes expérimentés, mais également divers professionnels de l’accompagnement des patients : psychologues, experts de la relaxation et de la programmation neurolinguistique, orthophonistes, etc...



4. Acquérir des fondements théoriques solides
Notre programme s’appuie à la fois sur les travaux fondamentaux de notre discipline (Julian de Ajuriaguerra, Robert Olivaux), mais aussi sur les études les plus récentes du domaine (échelle de l’Approche Dynamique de l’Ecriture menée par Adeline Eloy, travaux en neurosciences, etc.).

5. Bénéficier des groupes de travail du GGRE
Le GGRE est fortement impliqué dans le développement des pratiques et des savoirs liés à notre discipline. Il mène une veille active et travaille à approfondir la connaissance de l’écriture à travers différents projets :

• Travaux sur la vitesse d’écriture des enfants et adolescents
• Participation à des colloques en collaboration avec l’AFEHP (Association Française des Enfants à Haut Potentiel), PotentialDys et Educ'Art
• Constitution de groupes de travail pour mettre en commun le fruit de notre travail


6. Appliquer et approfondir ses connaissances au cours d'un stage pratique
Si notre formation s’appuie sur des enseignements théoriques forts, elle accorde également une place importante à la pratique. Votre apprentissage se conclut ainsi sur une rééducation guidée par un tuteur à l’issue de laquelle vous devez rédiger un mémoire. Celui-ci est complété par l’exposé d’une problématique particulière liée à la rééducation menée. Cela vous permettra d’organiser et de restituer vos connaissances, ainsi que d’alimenter votre réflexion ; un véritable atout pour l’exercice futur de votre profession.

7. Intégrer notre groupement professionnel et bénéficier de son dynamisme
A l’issue de la formation, vous pourrez demander à intégrer notre groupement professionnel, ce qui vous offrira de multiples avantages pour l’exercice de votre activité, parmi lesquels :

• Adhérer à une charte professionnelle et à un code de déontologie assurant du sérieux des praticiens.
• Bénéficier de conseils pour votre installation.
• Profiter du partage de connaissances, des rencontres et des intervisions organisées par le réseau.
• Accéder à une offre de formation professionnelle continue et adaptée.
• Accroître votre visibilité en intégrant l'annuaire des graphothérapeutes du GGRE.


S’inscrire à la formation du GGRE
Si vous avez déjà une formation en graphologie et que vous souhaitez intégrer la session de janvier 2022, les inscriptions sont ouvertes jusqu’en décembre 2021.

Si, en revanche, vous n'avez pas de connaissances dans ce domaine, une formation courte en observation de l'écriture vous est proposée, ce qui vous impose de vous inscrire début septembre.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes à votre disposition pour répondre à toutes vos interrogations.




Article édité en Juin 2021

Ecriture illisible :
mon enfant écrit comme un cochon, que faire ?

Ecriture illisible, feuilles brouillonnes ou manque de soin… Que ressentent les enfants à qui l’on reproche sans cesse de « mal » écrire et comment réagir en tant que parent pour les aider à s’améliorer ?

Feuilles raturées par le professeur, pages arrachées, punitions, privation de récréation pour recommencer un travail… sans oublier le tampon « cochon » apposé sur des feuilles qui manquent de soin. Les idées ne manquent pas pour souligner une page qui n’a pas satisfait aux consignes de présentation demandées par les enseignants.

L’enfant le fait-il intentionnellement ? Certainement pas ! Pas plus qu’il ne manque d’intérêt pour l’école, de respect pour l’enseignant ou qu’il ne fait preuve de « je-m’en-foutisme ». Aucun enfant ne fait exprès d’avoir une écriture illisible, d’écrire « mal » ou de livrer une page sale. AUCUN !





Que ressent un enfant lorsqu’il est la cible de toutes ces foudres ?

De l’injustice ? De la colère ? De l’humiliation ? De la tristesse ? Une petite égratignure (ou une blessure plus profonde) dans sa confiance en lui ? Tout à la fois peut-être. En plus de réduire l’enfant à sa production écrite, ces mots délétères et dégradants influencent l’image que l’enfant a de lui-même. L’enfant qui présente des problèmes pour écrire essaie pourtant certainement de bien faire, en tirant la langue parce que c’est pour lui un gros effort. Mais il a beau s’appliquer à bien former les lettres comme on le lui a enseigné, celles-ci finissent toutes cabossées, comme si on les avait cognées. S’il s’évertue à écrire sur les lignes, à ne pas écrire trop grand et à ne pas « dépasser », les lettres semblent ne pas vouloir rester dans les interlignes et les mots dansent sur la page. Et quand il doit souligner, sa maudite règle bouge tout le temps ! Conscient du manque de propreté de sa page, l’enfant souffre intérieurement de ne pas réussir à produire ce qu’on attend de lui. Lui-même serait tellement fier d’y parvenir. L’accabler ne fait qu’augmenter sa peine.

L’écriture : un long apprentissage

Il faut penser à tout, en même temps. Comme lorsque l’on apprend à conduire. Les premiers mètres sont difficiles et angoissants tant les vérifications à opérer avant de démarrer sont nombreuses et aussi importantes les unes que les autres. Si on en oublie une, on risque l’accident ! Apprendre à écrire est un travail long et difficile, qui s’étire sur plusieurs années et requiert de la part des enfants une bonne dose d’attention, de concentration, d’effort et d’énergie. Le tout sur une base encore mouvante car leur développement psychomoteur n’est pas toujours arrivé à un niveau suffisant pour répondre à cette demande particulière qu’est l’écriture. Il faut savoir se diriger dans l’espace, dans le temps, être bien coordonné, connaitre son schéma corporel… Autant de prérequis auxquels on ne pense pas, mais qui sont indispensables pour entrer dans l’apprentissage de l’écriture. Bien sûr aussi, les doigts doivent avoir acquis l’agilité nécessaire pour pouvoir accomplir des gestes fins et précis. Reconnaissons que les filles ont souvent ici un petit avantage sur les garçons…

Comment s’adresser à un enfant qui a une écriture illisible ?

Oui, c’est vrai, certaines pages ne sont pas bien présentées. On peut même dire qu’elles sont « sales ». Et, en effet, il faut le faire remarquer à l’enfant. Mais comment le lui dire avec des mots plus pédagogiques et moins humiliants que « tu as une écriture de cochon » ? Notons d’ailleurs que cette phrase n’a aucun sens, aucun cochon n’ayant jamais écrit. De surcroit, contrairement aux idées reçues, le cochon est en réalité très intelligent, propre et sociable, ce qui en fait un animal plein de qualités ! Revenons donc à nos moutons (il y a décidément beaucoup d’animaux dans cet article) : peut-on dire à un enfant que sa page est « sale » ? Sans parler de saleté, on peut lui montrer que les noircissements et les ratures masquent le contenu de la page. Si nous savons qu’il s’est donné la peine de raturer pour améliorer sa production, le résultat ne reflète pas son intention de départ. On peut aussi lui faire remarquer que son écriture n’est pas suffisamment claire pour que les autres puissent la lire. L’écriture servant à communiquer, cela est fâcheux. En réalité, ce qui doit être recherché n’est pas le côté esthétique du tracé, mais son efficacité. Qu’est-ce qu’une écriture efficace ? C’est celle qui est suffisamment lisible par tous, suffisamment rapide pour suivre le rythme demandé et qui ne demande pas trop d’énergie à produire. Voilà l’écriture qui sera satisfaisante pour celui ou celle qui a écrit. Remarquons au passage qu’il n’y a là aucun critère de beauté du graphisme. A contrario, une écriture inefficace, difficile à lire, trop lente pour suivre le rythme de la classe ou qui provoque des douleurs dans le bras, le poignet ou les doigts, pénalise son auteur.

Comment y remédier ?

La graphothérapie est une solution aux difficultés d’écriture. Elle permet de travailler le geste graphique en douceur et dans un cadre sécurisant et, entre autres, de récupérer ou de mettre en place les gestes et les réflexes de posture et de tenue du stylo les plus adaptés pour écrire. Un accompagnement qui aide l’enfant à porter un regard positif sur son écriture… et sur lui-même.



Quelles sont les astuces pour ne pas écrire « comme un cochon » ?

Le journal d'actualité Mon Quotidien, destiné aux 10-13 ans, a répondu à cette question grâce aux conseils d'Anne de Labouret, graphothérapeute et membre du GGRE.
Découvrez l'article en intégralité >


Article édité en Février 2021

La dyspraxie (trouble développemental de la coordination) touche en moyenne 1 enfant par classe.


Comme nous l'explique cette vidéo de l'Inserm,
ce trouble peut inclure certaines formes de dysgraphie
(trouble de l'écriture)
et se diagnostique à partir de 5 ans.




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