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Retrouvez toute l'actualité de la graphothérapie

Article édité en mars 2024

Graphothérapie : vos questions, nos réponses

De l’enfance à la vie professionnelle, l'écriture manuscrite demeure une compétence fondamentale. Dans le cadre d’un suivi pluridisciplinaire, la graphothérapie émerge alors comme une solution précieuse aux défis rencontrés par ceux qui éprouvent des difficultés dans ce domaine. Pourtant, cette pratique suscite de nombreuses interrogations du fait de son émergence relativement récente et de son approche individualisée. Cet article, en complément de notre FAQ, explore les questions les plus fréquentes entourant la graphothérapie.



A qui s'adressent
les séances de graphothérapie ?


Les séances de graphothérapie s'adressent à toute personne éprouvant des difficultés dans son écriture, qu'il s'agisse d'enfants, d'adolescents ou d'adultes. En effet, cette pratique vise à améliorer la qualité de l'écriture, en particulier sa lisibilité, le soin et la vitesse d’exécution. Elle permet aussi de résoudre des problèmes qui lui sont associés, tels que les douleurs. Enfin, la graphothérapie vise à permettre à l’écriture de se libérer en trouvant son expression personnelle. Chez certains enfants, des séances peuvent être bénéfiques dès les premiers apprentissages de l'écriture.



Pourquoi mon enfant
n’aime pas écrire ?


Lorsqu’un enfant montre des réticences à écrire, peut-être manifeste-t-il ainsi d’autres difficultés. Chaque enfant étant unique, les raisons qui peuvent expliquer cette situation sont multiples. Parmi celles-ci, nous pouvons citer :
Des difficultés d'apprentissage : votre enfant pourrait rencontrer des difficultés spécifiques telles que la dysgraphie. On parle d’écriture dysgraphique lorsque celle-ci est trop lente, illisible ou douloureuse pour la personne qui écrit.
Un manque de confiance en soi : certains enfants peuvent douter de leurs capacités, surtout s'ils ont déjà fait face à des critiques.
Des freins émotionnels : l'anxiété, par exemple, peut avoir un impact sur sa motivation pour écrire. Pour aider votre enfant, il est important d’en parler avec lui afin d’identifier ce qui le bloque dans l'écriture. Il peut également être judicieux de consulter un professionnel de l'éducation, de la santé ou de la graphothérapie qui pourra l’accompagner de façon adaptée et personnalisée dans son apprentissage.

Combien de séances de
graphothérapie sont nécessaires ?


Si l’accompagnement par un graphothérapeute dure en général quelques mois, il est difficile de définir un nombre exact de séances dès le départ. En effet, chaque individu est unique : les motifs de consultation (et donc le plan de rééducation) peuvent varier, tout comme le rythme de progression du patient.

La durée de l’accompagnement sera affinée au fil du suivi par votre professionnel. L’enjeu est de mener une rééducation personnalisée la plus efficace possible, sans exercer une quelconque pression liée à une échéance temporelle.

Devons-nous acheter un stylo
spécifique pour faciliter la rééducation ?


En ce qui concerne les instruments d'écriture, nous vous conseillons de prendre le temps d’essayer plusieurs stylos : stylo-plume, stylo à bille, stylo ergonomique, etc.

En cabinet, les spécialistes en rééducation de l'écriture disposent d'une variété d'outils que vous pourrez expérimenter à loisir afin de trouver celui qui vous convient le mieux.

L'objectif n'est pas d'imposer un instrument d'écriture mais de vous offrir la possibilité de découvrir celui avec lequel vous vous sentez le plus à l’aise.

Si plusieurs spécialistes sont préconisés,
dans quel ordre faire les choses ?


Les observations de l’enseignant de votre enfant ou vos propres observations dans ses apprentissages scolaires soulèvent des interrogations quant aux spécialistes vers lesquels vous devez vous tourner en priorité.

Il importe dans un premier temps d’échanger avec l’équipe éducative afin de mettre en commun vos observations et de décider des actions et des aides à apporter à votre enfant afin d’améliorer sa situation.

Par la suite, il convient de solliciter votre médecin généraliste ou votre pédiatre qui pourra vous aider à prioriser les bilans en vous orientant vers le bon spécialiste (neuropsychologue, orthophoniste, orthoptiste, ergothérapeute, psychomotricien, graphothérapeute, etc.).

Chacun peut-il surpasser ses difficultés
d’écriture grâce à la graphothérapie ?


La graphothérapie permet à chacun de surmonter ses difficultés d'écriture grâce à un accompagnement individualisé. En identifiant les obstacles rencontrés par le patient, qu'il s'agisse de problèmes de motricité fine, de coordination ou de posture, le graphothérapeute propose des exercices ciblés pour progresser.

Rappelez-vous que les problèmes liés à l'écriture ne sont pas définitifs, il existe des solutions. Un accompagnement approprié permet de vraies améliorations. Souvenez-vous aussi que les difficultés d’écriture ne définissent pas le potentiel d’un enfant ou d’un adulte.

N’hésitez pas à nous poser vos questions sur les réseaux sociaux afin de compléter notre FAQ dédiée à la graphothérapie.

Article édité en novembre 2023

Ecriture et apprentissage :
l’écriture, ça ne sert qu’à écrire ?



L’écriture et l’apprentissage scolaire puis professionnel sont intimement liés. En écrivant, l’enfant ne couche pas uniquement des mots sur une feuille de papier. Comme l’ont démontré plusieurs études, l’écriture manuscrite participe au développement des compétences cognitives et psychomotrices. Elle prépare l’enfant à un ensemble d’activités qui lui seront utiles jusqu’à l’exercice de son futur métier.

L’écriture est au cœur des apprentissages
Dès l’école maternelle, le jeune enfant est entraîné sur la voie de l’écriture par de multiples activités : il dessine et produit des figures de plus en plus complexes, il peint, il manipule de petits objets, il joue aux Lego, il fait des puzzles… et il apprend à tenir un crayon de la manière la plus efficace possible. Ces différentes activités le préparent aux apprentissages fondamentaux de l’école primaire, où on va lui enseigner à lire, écrire et compter.



L’écriture : le cœur de notre métier de graphothérapeute
Compétence centrale des apprentissages, l’écriture est aussi l’objet de nombreuses questions chez les enseignants et chez les parents, dont l’une revient régulièrement : si un enfant est en difficulté d’écriture, peut-on (ou faut-il), maintenant que les outils informatiques le permettent, proposer à l’enfant une tablette ou un ordinateur plutôt qu’un stylo ?

Il n’est pas possible d’apporter une réponse tranchée et universelle à cette question : chacun est unique, chaque cas nécessite une adaptation en fonction de ses propres difficultés. Les meilleures réponses seront celles qui conviendront à chaque enfant. On peut néanmoins apporter quelques éléments de réponses utiles au moment de prendre une décision éventuellement irréversible pour le parcours de l’enfant.

Pourquoi apprend-on à écrire à 6 ans ?
De manière quasi universelle, les enfants démarrent l’apprentissage de l’écriture cursive vers 6 ans, en même temps que celui de la lecture. Cet âge est celui auquel ils ont théoriquement acquis la maturation et les présupposés nécessaires :

une motricité fine suffisante,
des notions d’espace et de temps,
une bonne capacité de concentration.

L’apprentissage de l’écriture manuscrite permet à l’enfant de progresser dans ces différentes compétences et de développer des circuits cérébraux, neuronaux et psychomoteurs tout à fait uniques. En outre, plusieurs études ont montré que la prise de notes à la main est plus efficace pour l’organisation, la compréhension et la mémorisation d’un sujet que la même prise de notes à l’ordinateur.

A savoir avant de renoncer à l’écriture manuscrite
… et de proposer à l’enfant un ordinateur à la place d’un stylo.

Renoncer à l’écriture, c’est renoncer à développer certains circuits cognitifs et neuronaux spécifiques. Il faut également garder à l’esprit que l’écriture est un apprentissage difficile qui requiert de l’entraînement : faute d’entraînement, elle ne restera pas à son niveau mais régressera.

Si l’enfant aime souvent jouer à la maison avec les écrans, l’utilisation d’un ordinateur le conduit à se sentir « différent » de son groupe de classe, ce qu’il n’apprécie pas. Car si on lui propose de passer sur un écran, il a bien compris que c’est parce que les adultes considèrent qu’il n’arrive pas à écrire de manière satisfaisante. Il se sent dévalorisé par le regard que les autres posent sur lui.

Enfin, même si nous vivons dans un monde hyper-informatisé, nous ne pouvons écarter l’hypothèse que l’enfant, ou l’adulte qu’il deviendra, se trouve un jour déconnecté de toute machine. Comment fera-t-il s’il ne sait pas écrire ?

Ecriture et compétences professionnelles
Ecrire à la main, ce n’est pas seulement développer des circuits neuronaux particuliers et structurer sa pensée, mais c’est aussi entraîner et exercer sa motricité fine. Or celle-ci dépasse de loin l’utilisation d’un crayon ou d’un stylo.

Chaque enfant est porteur de projet et nul ne peut savoir dans quelle voie il cherchera son épanouissement. Et si, justement, il désirait plus tard dessiner ou peindre ? Comment maniera-t-il son crayon à dessin ou son pinceau s’il n’a pas appris à se servir et à conduire un crayon à papier ? Ou encore, s’il était attiré par la sculpture, que ce soit pour en faire son métier ou pour son plaisir ? Quelle sera son habileté s’il n’a pas, plus jeune, appris à manipuler un stylo ? Apprendre à jouer d’un instrument, manier avec dextérité un couteau, une fourchette ou un tournevis sont autant d’activités qui nécessitent une belle dextérité manuelle et digitale.

Il n’est pas rare de rencontrer un parent qui devant les difficultés d’écriture de son enfant, se voit prêt à renoncer à cet apprentissage complexe : « mon enfant rencontre des difficultés scolaires, les études ne sont pas pour lui, il n’a pas vraiment besoin d’apprendre à écrire. » C’est un point de vue… de court terme, car s’il veut devenir mécanicien, plombier, cuisinier ou charcutier, il aura besoin de savoir se servir de ses dix doigts et entraîner son écriture est un bon moyen d’y parvenir. Sans oublier bien sûr l’ensemble des compétences intellectuelles que l’écriture permet de développer et d’entretenir : mémorisation, capacité de synthèse, compréhension… qui sont également très importantes quelle que soit l’orientation professionnelle.

Un angle de vue à prendre en compte, donc, avant de lui faire déposer son stylo pour préférer un clavier d’ordinateur.

1 « The Importance of Cursive Handwriting Over Typewriting for Learning in the Classroom » par l’Université des sciences et des technologies de Trondheim, Norvège (2020) ; « Pourquoi il faut prendre des notes à la main ! », xerficanal.com (2022)

Article édité en septembre 2023

Nouveauté : notre formation évolue...



La formation du GGRE au métier de graphothérapeute-rééducateur de l'écriture évolue à partir de janvier 2024.

Se déroulant à Paris et à Lyon, elle comprendra désormais 156 heures de cours réparties sur 9 mois. Ceux-ci auront lieu tous les mardis, de janvier à octobre, hors vacances scolaires. Ces heures de cours seront complétées par la prise en charge d’un patient-école sous tutorat et par la soutenance d'un dossier professionnel qui pourra avoir lieu dès avril 2025.

Vous souhaitez en savoir plus ? Retrouvez l’ensemble des objectifs pédagogiques et compétences de notre formation et téléchargez le dossier de pré-inscription sur notre page dédiée. Les candidatures pour la session de janvier 2024 sont ouvertes dès à présent.


Article édité en mars 2023

Interview : rencontre avec
Myriam Lepoutre,
formatrice en graphologie.



Myriam Lepoutre est une femme passionnée et passionnante. Ancienne responsable d’agence de travail temporaire, elle est aujourd’hui consultante, graphologue et formatrice. Si ce parcours interpelle, une discussion suffit pour comprendre que son appétence pour les relations humaines a naturellement guidé ses choix. En 2017, le GGRE la sollicite pour animer un module de sensibilisation à la graphologie, prérequis obligatoire à notre formation. Rencontre avec une femme qui partage avec nous « ce goût pour l’humain et la compréhension d’autrui » (interview réalisée le 14 novembre 2022).

Bonjour Myriam,
pouvez-vous présenter votre parcours à nos lecteurs ?

J’ai débuté ma carrière en tant que commerciale puis responsable d’agence dans le secteur du travail temporaire. A la suite d’un déménagement, j’ai quitté cet emploi et, c’est en lisant un article évoquant la graphologie que le projet de me reconvertir dans ce domaine est né. Je me suis rapidement inscrite auprès de la Société française de graphologie (SFDG) et aux cours de Marcelle Desurvire qui m’ont permis d’obtenir les diplômes de la SFDG puis du Groupement des Graphologues Conseils de France. Je me suis ensuite installée en tant que graphologue en profession libérale. J’ai commencé par intervenir dans les processus de recrutement des entreprises. De fil en aiguille, et après m’être formée en psychologie et à d’autres outils (MBTI, STRONG, la communication non-violente, l’Ennéagramme, etc..), j’ai été amenée à réaliser des bilans d’orientation ainsi que des bilans personnels et professionnels.



En parallèle de votre activité de graphologue,
vous êtes également formatrice.
Comment êtes-vous arrivée dans l’univers de l’enseignement ?

A la suite de mes études, Marcelle Desurvire m’a proposé de corriger les devoirs de ses étudiants puis, lors de son départ à la retraite, de la remplacer en tant qu’enseignante. Depuis, je dirige les cours de graphologie Lepoutre-Desurvire qui préparent à l’examen de la SFDG. J’ai aussi enseigné et été membre du jury d’examen au sein de cette dernière. En parallèle, il y a 5 ans, le GGRE m’a proposé d’enseigner le prérequis de sensibilisation à la graphologie pour les stagiaires désirant rejoindre votre formation.

Selon vous, quelle est l’importance de la graphologie
pour les graphothérapeutes-rééducateurs de l’écriture ?

Le graphologue et le graphothérapeute ont le même outil de travail : l’écriture. La graphologie est une science humaine basée sur l’étude de l’écriture. Celle-ci cherche à comprendre, décrire et expliquer la personnalité du scripteur. En tant que science humaine, elle pose des hypothèses d’interprétation. Pour passer de l’observation à l’interprétation, la graphologie fait référence aux symbolismes des formes et de l’espace. L’écriture manuscrite renvoie à des symboles universels. Toutes les créations humaines sont imprégnées de symbolisme. Elle utilise également le raisonnement analogique : le graphologue pose des analogies entre les mouvements de l’écriture et les mouvements de la personnalité du scripteur dans son espace de vie. Les signes graphiques observés ne sont pas interprétés indépendamment les uns des autres, mais toujours en fonction des autres signes graphiques et donc du contexte global de l’écriture. En s’initiant à la graphologie, le graphothérapeute se dote d’une méthode rigoureuse pour observer en profondeur l’écriture de ses patients. Il maîtrisera un ensemble de termes spécifiques pour qualifier les écritures. De plus, il disposera de connaissances précieuses pour repérer dans l’écriture des signes d’alerte (par exemple des troubles de l’anxiété) et ainsi adapter son accompagnement. La formation « sensibilisation à l’observation fine de l’écriture »
est donc un outil précieux pour les futurs graphothérapeutes-rééducateurs de l’écriture.

Oui, le but de cette formation est d’apprendre à observer finement une écriture dans sa globalité et dans ses moindres détails. Il s’agit non seulement de se forger un regard sur des écritures variées, mais également d’acquérir des connaissances techniques, un vocabulaire spécifique, une méthode d’approche rigoureuse des écritures. Concrètement, le stagiaire apprend à élaborer une fiche technique en effectuant une observation globale de l’écriture, en établissant une définition hiérarchisée des espèces (signes graphiques) observées et en les regroupant par syndromes pour déterminer les axes majeurs de la personnalité du scripteur. Je lui demande également de rédiger un court compte rendu reprenant quelques éléments de ce qu’il a compris de la personnalité du scripteur. Cette étape entraîne le stagiaire à savoir dire les choses avec tact et finesse, en recherchant le mot juste. La formation proposée ne permet pas, bien sûr, d’avoir le niveau requis pour passer l’examen de la SFDG, mais elle donne des bases solides pour observer finement les écritures et démarrer la formation du GGRE.

Votre module d’enseignement est réservé aux stagiaires du GGRE.
Pouvez-vous nous en dire plus sur son format ?

Ma formation se déroule à distance. Chaque étudiant s’inscrit lorsqu’il le souhaite mais une durée minimale de 4 mois est nécessaire pour intégrer l’ensemble des connaissances requises. Pour démarrer la formation du GGRE en janvier de chaque année, il est conseillé de s’inscrire avant le mois de septembre de l’année précédente. Une fois inscrit, le stagiaire reçoit 4 polycopiés de cours ainsi que 14 écritures à travailler. Après chaque devoir remis par le stagiaire, je réalise avec lui un entretien individuel qui peut durer une heure, en visioconférence. Durant cette session, nous corrigeons ensemble l’exercice et je réponds à ses questions. Le format se veut aussi interactif que concret : je peux notamment lui montrer d’autres exemples d’écriture pour expliciter certaines notions. A l’issue de l’entretien, le stagiaire reçoit un corrigé type complet de l’écriture étudiée.

En tant que graphologue, que vous apporte votre expérience de formatrice, et plus particulièrement votre intervention auprès des stagiaires du GGRE ?
J’aime la transmission de cette science humaine qu’est la graphologie. Il ne faut pas l’oublier : au travers de l’écriture, on cherche à comprendre la personnalité d’un individu. Dans mon métier, je permets, à mon niveau, à des personnes de mieux se connaître pour agir avec le meilleur discernement possible dans leur vie. Pouvoir transmettre mes connaissances à des personnes qui sont bien souvent en reconversion me plaît particulièrement car elles partagent ce goût pour l’humain et la compréhension d’autrui. D’un point de vue plus personnel, les questions des stagiaires me stimulent sans cesse. Quand j’enseigne, j’ai l’obligation d’avoir les idées claires pour pouvoir expliquer certaines notions. Cela participe au fait de toujours progresser dans son expertise et dans son métier.

Pour vous inscrire,
contactez Myriam LEPOUTRE-CHANEL : grapho.lepoutre@orange.fr
0626480164 - www.coursdegraphologie.com


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